Il y a quelques mois j’ai commencé un classeur de broderie. J’en suis totalement fan ! Et peut-être qu’après avoir lu cet article, vous le serait aussi. Voici cinq bonnes raisons de vous lancer dans cette aventure.
1. Rassembler ses broderies
Parfois j’achète un kit ou fait un modèle pour découvrir ou travailler une technique particulière sans pour autant avoir l’envie d’en faire un objet (pochette, sac, tableau…). Et bien souvent ces broderies terminent au fond d’une boite. C’est dommage…
Couverture du classeur de broderie : modèle Sissi aussi
Pour le moment un seul cahier/classeur regroupe mes broderies, mais avec le temps je pense créer plusieurs classeurs thématiques. Par exemple un classeur sur la peinture à l’aiguille, un autre sur la broderie Glazig, etc.
2. C’est gratifiant et motivant
Ranger mes ouvrages par thématique me permet également de voir mon évolution au fil des mois dans une ou plusieurs technique(s). C’est hyper motivant de voir ses progrès d’une broderie à l’autre. On a vite envie de continuer !
3. Un cahier d’exercice où tout est permis !
Le classeur est aussi un espace créatif où il ne faut pas avoir peur d’oser. On essaie de nouvelles techniques, de nouvelles matières sans prise de tête. On peint les tissus, on déchire, on coupe, on colle, on écrit… Et si le résultat n’est pas à notre goût, ce n’est pas grave, on note les bonnes idées et on met de côté les moins bonnes.
Planche d’exercices – modèle du livre « peinture à l’aiguille » de Sarah Homfray
On peut aussi copier et s’inspirer d’une broderie ou d’un artiste pour mieux comprendre une technique. Attention cela doit rester dans un cadre strictement personnel d’auto-apprentissage et non commercial. Il est important de respecter le travail des artistes !
4. Le classeur, un système évolutif
Le système de cahier relié par une couture était pour moi trop contraignant. En effet, il faut atteindre un certain nombre de broderie pour former les pages et les relier entre elles de façon définitive. Cela peut paraitre surprenant, mais je n’ai pas la patience d’attendre d’en avoir autant pour commencer mon cahier.
J’avais donc besoin d’un système évolutif, qui grandi avec moi, en fonction de mes lubies du moment et si besoin récupérer une broderie pour en faire un ouvrage plus tard.
Ce n’est que très récemment que la solution s’est présentée d’elle-même, en regardant un classeur de scrapbooking. J’ai repris le même système d’attache pour relier mes broderies : des anneaux. Grâce à ce système je peux déplacer et insérer des pages en fonction de mes besoins.
5. Évite les stocks de sacs et pochettes inutilisés
J’adore broder ! Si je m’écoutais je ne ferais que ça. Et pour les mettre en valeur quoi de mieux qu’une jolie pochette, une boite, un pochon, un tableau, un bijou…
Mais encore faut-il en avoir l’utilité ! Après avoir brodé une pochette pour les aiguilles, pour ranger le papier carbone, les outils de coutures, les feutres, etc. Je commence à en avoir une petite collection. Je peux également en offrir, mais tout le monde n’est pas réceptif au fait main ou à la broderie dans mon entourage.
Novembre en rouge – Strawberry blossoms – French rose – plume – kikyou – renaissance – inspiration
C’est pourquoi au lieu de collectionner sacs et pochettes vides dans mes placards, je préfère broder les motifs et les regrouper dans un classeur. Seul les plus belles pièces seront utilisées pour créer de beaux objets.
Conclusion
Le classeur de broderie permet de s’exercer aux techniques de broderie. C’est une façon efficace de progresser et de développer sa créativité, comme le ferait un peintre qui dessine dans son carnet pour améliorer son coup de crayon.
Bonjour Marie,
Cela fait des années que je pense à faire un recueil de broderie. Initiée par ma mère j’accumule comme vous toutes des motifs alors que certains ont demandé tant d’heures de travail et sont trop beaux pour ne jamais revoir la lumière du soleil.
Je pensais les relier par chapitre thématique (les 4 saisons, Harry Potter, Dragons et animaux fantastiques, Disney, mangas, …) mais cette idée n’a jamais aboutie faute de support. Je pensais fabriquer un livre de A à Z.
Mais en fait il suffit d’utiliser un classeur que je costumiserai !
Certains de mes motifs sont grands (format A3) mais grâce à cet article l’idée est relancée et est en bonne voie pour enfin se concrétiser. Jamais je me résoudrais à faire des trous dans la toile, je vais essayer de juste coudre un petit nœud pour attacher mes feuillets aux anneaux du classeurs;
Merci pour ce partage d’idées.
je suis contente si cela peut vous aider. Des abonnées m’ont également dit qu’elles cousaient une bande de tissus pour éviter de faire les trous dans la toile. Les petits rubans, je n’y avais pas pensée non plus ! Quelle belle idée 😀 Merci pour votre commentaire.
Merci Marie de m’avoir répondu aussi vite… Grâce à toi, je vais me faire également un classeur de broderies pour les mettrent en valeur… Je trouve que c’est plutôt pas mal…
Merci Marie pour cet article !
Je n’aurais jamais penser faire ça et c’est génial comme idée !
Merci d’être passé par ici !
J’ai pensé à la même idée en faisant mon carnet de broderie, je n’utilise pas un classeur, mais j’ai relié à l’avance pas mal de pages en tissu blanc, et au fur et à mesure, je couds mes réalisations dessus.
Effectivement j’ai vu quelques brodeuses faire ainsi. Mais cette méthode était trop contraignante pour moi. Cela dit c’est une très bonne idée.
Bizarrement, je ne reçois plus les notifications de tes billets mais seulement du récapitulatif mensuel… alors je passe à côté de beaucoup de choses…
Voilà une belle idée pour conserver nos broderies… D’autant plus, que je sais que certaines d’entre nous n’apprécient pas la phase de montage de l’objet en couture… La réalisation est superbe, l’idée séduisante… mais j’avoue qu’un détail me chiffonne… Je n’aimerais pas faire de trous dans ma broderie au cas où un jour l’envie me prendrait de la monter…ou alors, il faudrait le savoir dès le départ et ajouter une marge supplémentaire. Je m’en vais cogiter à tout cela !
Effectivement, j’ai hésité avant de faire des trous dans mes broderies. Surtout dans ma broderie glazig Kenkizou de Pascal Jaouen. Et puis après réflexion, cette broderie je l’ai faite pour apprendre de nouveaux points, améliorer ma technique et qu’il est peu probable qu’un jour je la transforme. Et c’est le cas pour beaucoup d’entre elle.
Par contre il y a bien une broderie que j’utiliserai pour faire une petite boite, mais il n’y a pas de problème, j’ai bien assez de marges autour pour la transformer. Mais est-ce que je le ferais un jour ? J’ai tellement de projets dans la tête que je suis déjà passée à autre chose.
Donc tout dépend de l’utilisation que l’on en fait, pour moi c’est plus un cahier d’exercices, mais c’est toujours bien de laisser un peu de marge autour, ne serais-ce que pour pouvoir bien tendre son tissu sur le tambour sans empiéter sur la broderie. En général cette marge me suffit.
Concernant la newsletter, c’est moi qui ai fait ce changement : une newsletter par mois au lieu d’une à chaque publication. En fait, je ne sais pas ce qui est le mieux. J’ai un peu l’impression d’embêter les gens en leurs envoyant des e-mails à chaque article. Je devrais peut-être faire un petit sondage pour savoir ce que vous préférez.
Oui je trouve aussi que c’est une Très bonne idée moi aussi j’ai des modèles qui pour l’instant ne sont pas finitionné ( comme dise les brodeuse) et qui attendent sagement dans une boite. C’est comme le cahier de points de broderie que j’aimerais bien entreprendre. Avez-vous dejà entrepris ce travail?
Merci de me faire partager votre travail
Dominique
Bonjour Dominique,
Je n’ai pas vraiment commencé de cahier de points de broderie. Je brode parfois une page de points pour ma rubrique les points de broderie, mais je n’ai pas de cahier en préparation. Je glisse ces pages dans le classeur présenté dans cet article.
Par contre si faire un cahier vous intéresse, peut-être que le SAL de COVI est fait pour vous. Le site n’est pas en français, mais à la fin de l’article vous pouvez retrouver tous les fichiers PDF à télécharger en français.
J’avais loupé ce billet et en effet c’est une excellente idée. Comme toi j’aime beaucoup broder mais au bout d’un moment, la collection des poches, pochettes pochons devient importante, donc ta solution est très bonne, tout est bien rangé et peut permettre éventuellement, d’être récupéré le jour où on a une inspiration pour faire un vrai livre textile Bravo ! 🙂
Merci beaucoup Yorkette ! C’est vrai que se lancer dans un livre textile ce n’est pas toujours simple et demande un peu de temps. Un jour peut-être, mais pour le moment, cette solution intermédiaire me convient bien.
Bonjour j’adore broder également et ce classeur de broderie est une idée géniale… Mais comment tu procèdes es ce que tu achètes un classeur basique ds le commerce ou es ce que tu le fabrique toi même et si oui, comment fais tu? Merci et en bravo pour ton idée…
Bonjour, merci Séverine. Je fais moi-même mes classeurs en utilisant des anneaux : https://amzn.to/2lV2hBI. Pour la couverture, soit du carton ou du Jefitex que je recouvre de broderies et tissus. Mais un classeur scolaire ou un classeur pour scrapbooking peut convenir également.
Bonjour Marie,
Peux tu stp préciser si tu réalises tout à la main ou si tu effectues quelques broderies à la machine à coudre ?
Merci d’avance pour ta réponse.
Bon dimanche, Caroline
Ps : je suis totalement novice en broderie
Bonjour Caroline, toutes les broderies sur le blog sont faites à la main et je ne connais pas du tout l’univers de la broderie machine. Par contre j’utilise souvent la machine à coudre pour faire la couture des pochettes.
Très bonne idées, sur quoi sont posés des pièces de broderie pour leur donner une certaine rigidité?
Merci
Pour la couverture, j’ai utilisé du Jeffitex, pour les broderies à l’intérieur, je n’utilise rien pour donner de la rigidité. Par contre, je brode toujours avec de la toile à beurre en dessous de mon tissu et pour les broderies glazig, elles sont brodées avec une doublure en drap de laine, cela donne aussi un bon maintient. Dans ce classeur, je laisse le dos apparent pour observer mon évolution surtout en peinture à l’aiguille et pour pouvoir réutiliser certaines broderies si besoin. Sinon pour plus de propreté et ne pas voir le dos, pourquoi pas coudre deux broderies dos à dos et faire un petit entoilage avec de la vlieseline pour donner de la rigidité à la page. C’est à essayer.
C’est une très bonne idée bravo ça donne des idées
Ravie que cela vous inspire !
J’adore cette merveilleuse idée.Merci Chère Marie.
Merci à vous pour votre petit mot !
Tu sais quoi ? c’est une super idée ! moi aussi j’adore broder et du coup, je ne sais plus quoi faire de tout ce qui est réalisé…. des trousses, des pochettes ; certaines broderies restent en attente sur un cercle à broder que je peux accrocher au gré des envies, mais un cahier, c’est une bonne idée ! je vais y réfléchir sérieusement…. comment fais-tu pour les oeillets ? Un trou ?
Merci Patricia. Pour faire les trous, je n’ai pas d’outil spécial, j’ai utilisé ma perforatrice de bureau et pour la couverture qui est en Jeffitex, j’ai demandé à une amie couturière qui à l’outil spécial pour faire les trous d’œillets. Toujours pour la couverture, j’ai réalisé un point de broderie pour plus de solidité et une belle finition. Par contre pour mes broderies à l’intérieur, Je n’avais pas d’œillets lorsque j’ai commencé mon classeur et je n’ai pas non plus eu le courage de broder les trous, j’ai donc maintenant de grands trous un peu déformé… J’ai alors acheté récemment des œillets de 5mm et la pince pour les poser. Je suis contente du résultat, la pose est rapide et la finition propre. Ça passe également très bien avec les anneaux. Pour les anneaux justement, ce sont des anneaux de 25mm de diamètre. Le format du classeur est de 25 cm x 25 cm.
c’est genial c’est ce que je vais faire,je commence à broder
Super Michou18 ! Si vous avez des questions n’hésitez pas, j’y répondrais avec plaisir.
Coucou les filles, je suis de Tahiti, cela fait quelques jours que je m’y intéresse à la broderie. Ici à Tahiti beaucoup de mama font des tifaifai. Mais je trouve pas assez évolué. Bref tout cela m’a donné envie de travailler dans la couture tel que la broderie fait main. J’ai toujours détester la couture mais il y a eu un déclic chez moi. Et aujourd’hui je fais des recherches, je m’intéresse à présent à la broderie. Je suis avide de connaissances. Je suis tombée sur votre site et c’est vraiment super, compréhensible, vos articles sont très très intéressants. Merci pour vos partages.
Merci pour votre commentaire. Je ne connaissais pas le Tifaifai, je suis donc allée voir sur internet pour être un peu moins bête ! J’espère que vous trouverez votre bonheur sur le site.
En te suivant ( depuis un temps certain…) tu m’as déjà donné l’envie de mettre en place l’exercice, , parce-que ma marge de progression est encore bien grande à moi aussi !et voilà que tu reviens nous faire de l’œil … J’admire, le travail, ta rigueur et « ta patience » quoique tu en dises !!!
Merci Annie pour ton gentil commentaire. C’est vrai que j’aime beaucoup apprendre, c’est pourquoi je fais régulièrement des exercices pour découvrir de nouvelles pratiques ou progresser. c’est ce que j’aime le plus.
Bravo c’est superbe.
Merci Anne !